Pensionnaires de la Villa Médicis 2024-2025 © Daniele Molajoli
Cambiare la prosa del mondo, exposition annuelle des pensionnaires de la Villa Médicis
30/06/2025 – Rome
Depuis 2020, la Fondation Louis Roederer soutient l’Académie de France à Rome – Villa Médicis. L’Académie contribue à la valorisation de la création contemporaine en accueillant chaque année seize pensionnaires, représentant des disciplines variées.
© Daniele Molajoli
Chaque année, la Fondation Louis Roederer apporte son soutien à l’exposition de fin d’année des pensionnaires, un rendez-vous artistique à la croisée de diverses pratiques, des arts plastiques à la composition musicale en passant par la littérature, le cinéma et l’histoire des arts.
Présentée du 28 juin au 8 septembre 2025 sous le commissariat de Lilou Vidal, l’exposition s’intitule Cambiare la prosa del mondo (« Changer la prose du monde ») en référence au texte de la poétesse italienne Amelia Rosselli dont la langue rythmique et dissidente perturbe les fondements du langage normé et des narrations dominantes.
Les pensionnaires, amenés à vivre la résidence comme un laboratoire d’expérimentation, se retrouvent unis par l’expérience collective de la Villa Médicis, qui donne lieu à des résonnances et collaborations inattendues.
Les pensionnaires 2024-2025
Haig Aivazian, Bianca Bondi, Jérôme Clément-Wilz, Nicolas Daubanes, Abdessamad El Montassir, Alessandro Gallicchio, Amalia Laurent, Pierre-Yves Macé, Clovis Maillet, Nicolas Sarzeaud, Claudia Jane Scroccaro, Seynabou Sonko, Ana Vaz, Pierre Von-Ow, Lise Wajeman, Louisa Yousfi.
L’exposition se caractérise par la diversité des pratiques artistiques représentées, de la littérature à la création musicale en passant par l’histoire de l’art, les arts plastiques, la photographie et le cinéma. Ce récit visuel est ponctué de phrases extraites de l’œuvre d’Amelia Rosselli choisies par les pensionnaires, tel un texte déconstruit dans les pages d’un livre sans début ni fin. Répondant aux mots de la poétesse et contaminant les murs des salles d’exposition, ce processus de co-écriture aléatoire rend compte à la fois d’un souffle collectif et de l’expression de 16 singularités.